Un phénomène exothermique

La condensation produit de la chaleur, une masse d’air qui s’élève en libérant de l’eau liquide s’échauffe, ou plutôt, se refroidis moins que ce que voudrait l’altitude. La différence de température entre la bulle d’air qui s’élève et l’air environnant augmente. L’effet montgolfière devient plus fort et le phénomène d’ascendance s’accentue. On parle de masse d’air instable. C’est ce qui se passe de manière violente dans les nuages d’orage.

Ce phénomène de réchauffement relatif s’exprime aussi dans l’effet de fœhn :

Ici c’est le vent qui va s’élever pour franchir l’obstacle d’une chaîne montagneuse. Dans certaines conditions : air humide venant de la méditerranée, obstacle important de la chaîne des alpes, les précipitations sont importantes et le bilan thermique à la fin de l’opération est positif. L’atmosphère chaude et électrique qui en résulte dans les vallées sous le vent en suisse ou en Autriche rend parait-il les femmes folles, laissons cette affirmation aux misogynes. Une expression populaire dit qu’il y a de « l’électricité dans l’air », l’approche de l’orage dans la masse d’air saturée en charges électriques met l’air et les humains sous tension.

Les nuages ainsi créés au voisinage des crêtes ont la particularité d’être immobiles dans un vent important, ce sont simplement des lieux de condensation liés à un relief.

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